Pêche à la truite en Basse-Normandie (2/3)
Visite à la pisciculture du Moulin de Valjoie
(Manche, 50)
Aujourd’hui en France, on observe des tendances de consommation durablement orientées vers le poisson avec de fortes attentes des consommateurs en termes de sécurité alimentaire, de qualité des produits et de diététique.
L’aquaculture française, filière de qualité au savoir-faire reconnu, engagée dans une démarche dynamique de recherche et de développement durable, possède tous les atouts pour répondre à ces enjeux alimentaires actuels et futurs.
Il faut que cette filière soit davantage connue des consommateurs afin de supprimer les réticences que ces derniers peuvent avoir à cause de certains poissons d’élevage, que l’on retrouve sur nos étals, issus de filières hors Europe au niveau d’exigence qualitative bien moindre.
Pour aider à cette initiative, Les Arcs-en-ciel de Valjoie participent aux portes ouvertes, lors de la semaine de l’aquaculture organisée chaque année depuis 3 ans par le CIPA (Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture)
Le moulin de Valjoie, un des plus anciens moulins sur le Beuvron. Moulin à grains à l'origine, il est maintenant remplacé par une pisciculture tenue par Bruno & Isabelle Farcy
(ici on pèse 200 kg de truites arc-en-ciel pour le lâcher de l’après-midi dans l’étang des Goutelles)
(Puis on utilise une « Vis » pour charger les truites dans la réserve située sur le camion. Il arrive qu’une truite, plus vive que les autres, arrive à redescendre le cours de la vis sans fin)
Aux Arcs en ciel de Valjoie, on élève des truites Arc-en-ciel et des truites Fario.
M. Farcy, passionné de génétique, réalise lui-même la sélection de ses reproducteurs
et ses truites sont reconnus pour leur grande qualités halieutiques. Les organismes et associations organiseurs de concours de la région le savent bien et reviennent volontiers s’y fournir.
Pour écouler l’excédent de production, ils ont repris l’étang des Goutelles où les pêcheurs jouissent d’un site remarquable en plus de d’une pêche abondante et de qualité.
Mais si on n’a pas le temps ou bien l’envie de pêcher, on peut, bien entendu acheter des truites directement à la pisciculture.
Nom commun : Truite Arc-en-ciel
Nom commun : Truite Arc-en-ciel
Nom scientifique : Oncorhynchus mykiss
(Walbaum,1792) Famille : Salmonidés
Mensurations - Taille : 20-50 cm (1m), poids : 7 kg (19 kg) Longévité : 8 ans (13-19 ans)
Régime alimentaire
Alevins : mollusques et larves d'insectes
Adultes : invertivore
- PRÉSENTATION : La forme générale du corps est à peu près analogue à celle de la truite commune. La bouche est moins fendue, la tête est moins longue. Les écailles sont plus petites, et la caudale est parfois légérement échancrée. La coloration est différente. Il n'y a pas de points rouges, et les points noirs sont très nombreux et petits. La caudale et la dorsale sont également ponctuées. le corps présente des reflets argentés, sauf le long de la ligne latérale où apparaît plus ou moins nettement une bande qui va du rosé au pourpre. le dos est foncé, souvent verdâtre.
- HABITAT : Originaire d'Amérique du Nord, elle fut introduite en Europe à la fin du XIX siècle pour la pisciculture. La raréfaction de la truite commune a amené son introduction dans les rivières et les ruisseaux.
- COMPORTEMENT : Les mœurs sont analogues à celles de la truite commune, pour les quelques poissons au moins qui réussissent à se maintenir quelques mois dans les ruisseaux et rivières. L'arc-en -ciel est moins méfiante que la truite commune. Dotée d'une vigoureuse défense et plus agressive que la truite fario, elle réagit fort bien aux leurres et autres appâts artificiels. Elle semble moins exigeante quant à la température et la qualité de l'eau.
- REPRODUCTION : En France, elle ne se reproduit pas en milieu naturel. Elles servent donc d'écran protecteur aux populations autochtones sauvages, étant nettement moins farouches.
Cette stratégie d'écran n'est pas fondamentalement mauvaise car elle permet aux pêcheurs de prendre du poisson. Les femelles déposent de 1000 à 5000 œufs dans le gravier des eaux agitées. L'incubation nécessite entre quatre-vingts et cent vingt jours, donc moins de jours que celle de la truite commune. La maturité sexuelle est atteinte en trois ans pour les mâles et cinq ans pour les femelles.
PISCICULTURE : La truite arc-en-ciel a une croissance rapide en bassin. En un an , on arrive à produire des truites consommables de 25 cm. Une partie de la production sert à la consommation et une autre partie sert au peuplement des cours d'eau. Il est à noter que certains centres d'aquaculture marine élèvent des truites arc-en -ciel en eau salée. Ces truites sont d'abord élevées en eau douce, puis après un passage dans des eaux de plus en plus salées, elles poursuivent leur maturité dans des bassins d'eau de mer. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, il ne s'agit pas là de truites de mer mais bien de truites arc-en-ciel élevées en eau de mer. Leur croissance est extraordinaire. En un an, elles atteignent plusieurs kilos. A six mois, elles pèsent déjà 800 g. Elles sont nourries avec des déchets de crustacés et de poissons.
Celles des Arc-en-ciel de Valjoie, sélectionnées avec soin sont particulièrement mordante et vives.
Nom commun : Truite Fario
Nom latin :Salmo trutta fario
Famille : Salmonidés
Désignation commune : Fario, Truite sauvage, truitelles (jeunes)
Taille : 25/40, jusqu'à 80 cm
Poids : 200/400g, Jusqu'à 8 Kg
- PRÉSENTATION : La truite commune se décline en trois variétés, que les auteurs distinguent parfois en sous-espèces.
Le corps est fusiforme, élancé. La tête est massive ; la bouche, largement fendue, est munie de dents nombreuses. La commissure des mâchoires se fait en arrière de l'aplomb d’un grand œil féroce, noir et cerclé d'or. La nageoire caudale presque rectiligne est grande.
Le dos est noir ou gris foncé. La coloration varie en fonction de l'habitat. Certaines sont complètement noires ; d'autres sont blondes. Les flancs varient généralement du blanc nacré au jaune, le ventre est blanc à jaunâtre. Les flancs sont constellés de points noirs et rouges, parfois assez gros. On en voit également sur les opercules et sur la nageoire adipeuse, le ventre et le bas des flancs en sont dépourvus. Les truitelles immatures présentent souvent des digitations bleuâtres diffuses. Malgré cette polychromie, la truite commune est très facile à identifier quelle que soit la souche. - HABITAT : La truite fario est présente dans tous les pays. Elle affectionne les eaux agitées et bien oxygénées. On peut la retrouver loin en aval des cours d'eau à condition que l'eau ne soit pas trop polluée ou stagnante. La température des eaux est un facteur déterminant pour sa présence. Elle ne tolère pas des eaux supérieur à 18° C.
Les truites Fario vivant dans les régions montagneuses schisteuses ou granitiques sont en principe de taille plus modeste que celles vivant en plaine. - COMPORTEMENT : La truite fario est un carnassier qui se nourrit de proies variées (Vers, mollusques, larves d'insectes, trichoptères, crustacés et petits poissons ). A la belle saison, elle se poste tout près de la surface, attendant les éphèmères dans leur dérive au fil des courants, ou au moment où ceux-ci s'apprêtent à quitter les eaux dans lesquelles ils viennent d'éclore. Elle fait un festin des insectes à tous les stades de leur développement : larves en cours de métamorphose, adultes prêts à s'envoler ou dérivant, morts, ailes plaquées sur l'eau.
Elle s'embusque entre deux eaux pour surprendre les vairons, sur des postes de chasse précis, généralement près de son repaire qu'elle ne quitte guère que pour se nourrir. Ce repaire, comme les postes de chasse, est âprement défendu et il s'établit une hiérarchie en fonction de la taille. La plus grosse occupe généralement le repaire le plus sûr et se réserve les postes les plus favorables, ceux où les courants amènent le plus de nourriture. Certains tronçons de cours d'eau sont ainsi désertés par de petites truites sur quelques dizaines de mètres sur lesquels une grosse truite a établi son territoire. - REPRODUCTION : La fraie a lieu au début de l'hiver, entre la mi-novembre et la mi-décembre. En milieu naturel, Les pertes sont énormes et l'on admet que 800 œufs sont nécessaires pour assurer la présence d'un seul couple mature, trois ans plus tard. Ce chiffre ne fait qu'évaluer un ordre de grandeur et dépend des diverses conditions de vie et de prédation.
- PISCICULTURE : Bien que plus délicate que la truite arc-en-ciel, la truite commune ne pose pas de problèmes insurmontables aux pisciculteurs. Pour assurer des eaux continues et propres, Il a été installé un système en amont pour évacuer les feuilles mortes qui bouchent les grilles d’épuration. Avant que ce système ne soit installé, il fallait régulièrement à la saison des feuilles mortes se lever plusieurs fois par nuit pour déboucher manuellement.
La fécondation artificielle est réalisée dans une cuvette après avoir récupéré les œufs par pression sur l'abdomen de la femelle. Le mâle est amené à libérer sa laitance au-dessus de la cuvette. Après mélange, les pontes sont laissées au repos une demi-heure, puis placées sur des clayettes flottant dans des bacs alimentés en eau pure. Les introductions en milieu naturel peuvent être effectuées dès le stade d'œufs embryonnés. Ils sont alors déposés dans les très célèbres boites de Vibert que l'on enfouit dans les graviers des petits courants qui assurent la bonne oxygénation, sans toutefois compromettre la survie des alevins après éclosion en les entraînant rapidement vers l'aval .
(oxygénation des alevins)
Cette technique a l'avantage d'installer la truite dès son éclosion dans le milieu naturel où elle sera amenée à vivre.
Depuis quelques années, les pisciculteurs ont sélectionné des hybrides, stériles, qui sont élevés jusqu'à une taille convenable pour être libérés quelques jours avant l'ouverture et faire écran afin d'épargner les souches autochtones sauvages tout en s'assurant que les populations introduites ne pourront pas se reproduire. En milieu naturel, la truite commune ne s'hybride pas. La maturité sexuelle est atteinte en trois ans pour une longévité de vingt ans et plus, ce qui est exceptionnel pour un poisson.
- PECHE : De très nombreux pêcheurs, en début de saison, utilisent les appâts naturels pour leurrer la truite. D'une efficacité remarquable, cette pêche qui parait rustique en raison de la simplicité du leurre exige une parfaite connaissance de l'eau et du comportement du poisson.
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(ici, Bruno Farcy, en compagnie de ses chèvres)
SARL Les Arcs en ciel de Valjoie
Pisciculture du moulin Valjoie
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50240 MONTJOIE SAINT MARTIN
Tel: 02.33.48.32.08
Fax: idem tel
Responsable : Bruno FARCY